Kitaine a écrit:A la base, je trouve particulier la position de la Ville. Les eaux sont de compétences fédérales. Même le provincial n’a pas autorité. La SEPAQ (Îles de Boucherville) aimerait bien se débarrasser des rassemblements de bateaux à l’ancre dans les chenaux pour faire la fête. Et moi aussi. Mais c’est impossible!
Je peux comprendre l’inquiétude de la responsabilité de la Ville quant à son accès (Parc Jameson). Cependant, La ville est nullement responsable civilement des 2 autres accès privés (camping).
Je suis inquiet que ce plan d’intervention soit une brèche au Québec. Avec l’implantation de telle zone (décollage/atterrissage) rapidement viendra à Kirkland un incident provenant d’un kite largué étant un spot franc Sud vs zone baignade. Cet incident ça faire peur aux autres Villes ayant des spots publiques(accès municipal).
SUGGESTION; Serait-ce stratégiquement opportun d’interdire le kite au Parc Jameson. Son utilisation par les kite est récente et aux dires du bénévole Prévention/Sécurité dérangeante pour les résidents.
Je suis conscient que la FQK est déjà compromise et même des déboursés sont fait.
J’espère que cet échange que nous avons présentement sur le forum est soit pas effectué tardivement.
Encore une fois, j’espère que mon propos est constructif et respectueux envers les gens en poste. Vous avez mon respect!
En effet, les eaux sont fédérales. Par-contre, l'accès à l'eau est provincial. La ville a donc une responsabilité civile quant à ce qui ce passe sur l'eau, puisqu'on y accède par un terrain leur appartenant. Ils ne peuvent donc pas interdire la pratique du kite sur l'eau, mais peuvent interdire l'accès à l'eau à partir d'un terrain leur appartenant dans le but de pratiquer le kite. Même chose pour les campings / terrains privés. Et si un accident se produit sur l'eau, la ville est responsable puisque l'accès est sur son territoire donc sous sa gestion. Même chose pour un camping qui autorise l'accès à l'eau à partir de son terrain.
Oui en effet, c'est possible qu'un accident se produise dans la zone de décollage/atterrissage déterminée, et qu'un pratiquant finisse sur la plage de Kirkland suite à cet accident. Cependant, vu la distance à parcourir entre les 2, le risque est moins grand que ça se produise et que le résultat ait des conséquences grave, versus le fait d'autoriser les gens à décoller/atterrir sur la plage.
En faisant ça, on élimine tous les risques associés aux décollages sur terre, on élimine tous les risques associés aux décollages près des gens, on élimine tous les risques associés au survol des gens par un kite, on élimine tous les risques associés aux pertes de contrôle à proximité d'une zone achalandée, et il ne reste que le risque associé à une perte de contrôle pouvant potentiellement tracter le pilote d'un kite sur une distance de 100 mètres ou plus, risque qui existerait quand même peu importe que la zone de décollage / atterrissage soit au large ou sur la plage. De plus, c'est plus dur pour un kite de te tirer sur 100 mètre dans l'eau que sur la terre. Sur la terre, tu glisses. Te tirer sur 100m pour un kite c'est une blague. Quand t'es dans l'eau, faut que le kite force en tabarnouche pour te tirer sur 100 mètres. Donc on élimine peut-être pas le risque, mais on le réduit.
Ya pas juste la ville qui est impliquée dans tout ça. Je vous rappel que Kirland aussi envisageaient la possibilité d'interdire le kite à partir de leur terrain dû aux risque que ca représente pour le reste de leur clientèle, et le prix des assurances.
Le deal qu'on a fait ici, avec les règles sur cette affiche, ca permet aux gens qui fréquentent VeQ de pouvoir continuer à y pratiquer le kite, et de pouvoir continuer d'accéder à l'eau à partir des 3 points d'accès. C'était ça, ou vous perdiez vos accès. Aussi simple que ça. VeQ avaient aucune idée comme ils allaient gérer le kite, Kirkland non plus, ils arrivaient à bout de souffle et de ressources. On s'est assis, on a jaser, on a proposer des solutions, certaines ont été acceptés, d'autres non.
Ya quelque chose qui faut comprendre dans tout ça: c'est normal que les kiteux auront jamais un deal qui rendrait la pratique 100% sécuritaire et tout le monde content. C'est très simple: la communauté de kite représente un très très faible pourcentage de l'économie d'une municipalité. Dans l'exemple de VeQ, la majorité des kiteurs viennent d'ailleurs. Donc tu paie des taxes ailleurs, tu met du gaz dans ton auto ailleurs, tu fait la route jusqu'à VeQ, tu te stationne gratuitement (ou tu paie 15$ à Kirkland), tu pratique une activité gratuite qui représente un risque pour beaucoup de gens autour de toi, puis une fois fini, tu repars chez toi sans avoir dépensé un sous à VeQ. Une très faible minorité va peut-être dépenser entre 10$ et 30$ au pub local, thats it. Chaque touriste qui passe à VeQ dépense plus sur place qu'un kiteur, et évidemment les touristes sont en plus grande quantité que les kiteurs. Donc en terme de revenu pour Kirkland, ils font énormément plus d'argent avec les baigneurs que les kiteurs. Donc pour eux, le retour sur la dépense en assurance pour le kite n'existe pas. (Venez pas me dire "faudrait avoir des cartes de membres sa leur ferait faire de l'argent", oubliez ça. Des assurances de kite par année pour une organisation comme ça, c'est exorbitant. C pas votre petit 100$/membre/année qui va couvrir ça.) Ils ne veulent pas non plus désigner des zones réservées aux kites sur la plage, parce que juste de payer quelqu'un pour gérer ça va leur coûter plus cher que ce que les kiteurs apportent en revenus. Évidemment, ya aussi les résidents qui eux, paient des taxes et possèdent des droits. C'est évident que quand c'est le temps de gérer les accès à l'eau et d'établir des règles, c'est pas les kiteurs qui vont piger dans le sac à surprises en premier. Au contraire, on est les derniers. Pis on est pas en position pour se battre ben ben.
Si tous les kiteurs adopteraient des comportements intelligents et ferait en sorte de ne pas trop se faire remarquer (ne serait-ce que pour la beauté que ça apporte à un endroit), les villes se stresseraient pas trop avec ça. Malheureusement, autant en kite que dans les autres sports, ya du monde qui font n'importe quoi, et ça apporte des risques. Ces risques coûtent la peau du cul à couvrir en assurance, et les municipalité n'ont pas l'argent pour ça. Donc une par une, avec l'augmentation de la popularité du sport, les villes se réveillent et commencent à réaliser que même si l'eau c'est fédéral, ils ont quand même une responsabilité civile. Donc ils doivent gérer le risque, ou interdire la pratique. Et comme ils savent pas comment gérer la pratique, et comme on est les moins importants à satisfaire, ça devient difficile d'avoir un deal parfait. Ca l'air facile dans vos têtes, pleins de solutions toutes meilleurs pis facile à implanter. C'est ben beau tout ça en théorie, mais dans la réalité, c'est pas comme ça que ça marche. Ya énormément d'autres facteurs qui font en sorte que quelque chose de simple pour nous devient extrêmement compliqué à obtenir. On est pas les nombrils du monde, le kite c'est pas assez gros ni assez profitable pour personne. Inque faire passer une gratte dans un parking pour aider l'accès à un spot de kite ça prend des mois de travail pis des comité a pu finir sur la protection des oiseaux, la protection des berges, la protection de l'environnement, l'intérêt des résidents, la gestion de l'argent, blablabla...
Soyez responsables, faites attention, intervenez quand vous voyez quelqu'un faire quelque chose de pas correct ou que vous voyez quelqu'un qui a pas d'affaire la, faites-vous pas remarquer, pis les villes vont vous sacrer la paix. Ayez des comportements dangereux, faites peur au monde, ayez des accidents, pis la ville auront pas le choix de dealer avec le kite. Pis malheureusement, c'est rare qu'on va obtenir ce qu'on veux dans ces cas la.
En passant, la FQK a même pas 300 membres. Vous vous attendez à quoi comme pouvoir de négociation sérieux? Déjà que la communauté de kite est loin d'être une priorité aux yeux des villes, ont est même pas capable de se tenir tous ensemble et de s'associer sous une même entité. Au contraire, on préfère tous se battre les uns contre les autres. Bonne chance pour être pris au sérieux par les autres instances publiques après ça! J'travail fort, mais j'ai pas grand chose avec quoi travailler...